Tous mes rêves partent de gare d’Austerlitz
Du 5 au 27 juillet 2019 à La Chapelle du Verbe Incarné dans le cadre du Festival d’Avignon OFF
Création 2018 – à partir de 13 ans
De Mohamed Kacimi
Mis en scène par Marjorie Nakache
Avec Jamila Aznague, Gabrielle Cohen, Olga Grumberg, Marjorie Nakache, Marina Pastor et Irène Voyatzis
Dans une maison d’arrêt, des femmes sacrifient souvent leur promenade quotidienne pour quelques heures à la bibliothèque. Autour de la bibliothécaire, Barbara, se retrouvent, tous les jours, Rosa, Marylou, Zélie et Lily.
Elles évoquent, dans la passion ou la querelle, leur quotidien, leur travail, leurs amours, leurs rêves ou leurs enfances. Un soir de Noël, elles ont quartier libre. Elles préparent la fête et les cadeaux qu’elles doivent envoyer à leurs enfants. Avant minuit, débarque une « primo arrivante » Frida, arrêtée pour l’enlèvement de sa fille. Elle a été dénoncée au moment où elle achetait pour sa fille, Alice, la pièce d’Alfred de Musset : « On ne badine pas avec l’amour ».
Confrontée soudain à la réalité de l’enfermement, et ne supportant pas d’être séparée de son enfant, Frida veut mourir. Pour la sauver, les filles lui proposent de jouer une scène de la pièce de Musset, qu’elle pourrait filmer clandestinement et envoyer à Alice.
Au fur et à mesure, qu’elles avancent dans la controverse, sur l’amour et la religion, elles réalisent que la pièce fait écho à leurs propres parcours et blessures, et finissent par se confondre jusqu’à se déchirer, en vrai, avec les personnages de Musset. « On ne badine pas avec l’amour », pièce écrite pour dénoncer, sans concession, l’emprise de la religion, et pour interroger, avec cruauté, l’amour, va soulever les prisonnières comme une tempête. Emportées par le souffle de Musset, elles découvrent, à leur tour, à quel point ce monde contemporain, gangrené par la violence de la religion, et le pouvoir des hommes, détruit ou abime l’idéal d’amour des femmes, qu’elles soient libres ou prisonnières.
Avec le soutien d’Artcena, la Spedidam, Adami, la Ville de Stains, la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, le Ministère de la Culture et de la Communication, la participation artistique du Studio – Ecole Supérieur de Comédiens par l’Alternance
Du vendredi 5 au samedi 27 Juillet 2019 à 18h (relâche les jeudis)
Chapelle du Verbe Incarné
21, rue des Lices 84000 – Avignon
Tarifs : 17€ | 12€ (tarif OFF)
Informations et réservation : reservation@verbeincarne.fr ou 04.90.14.07.49
LA PRESSE EN PARLE
Madinin’Art – Michèle Bigot
La mise en scène de Marjorie Nakache, le jeu parfaitement réglé des six comédiennes, les trouvailles de scénographie donnent à l’ensemble une force quasi shakespearienne.
La Croix – Jeanne Ferney
Une ode à l’imaginaire sans angélisme, portée par des comédiennes admirables.
7 jours à Stains – Rochdi Haoues
Un texte simple, des mots forts et fragiles à la fois. L’alliance de la plume de Mohamed Kacimi et la touche artistique de Marjorie Nakache offrent aux comédiennes l’opportunité de scier les barreaux de la prison. Un travail fait de moments suspendus de douceur violente et attractive: une évasion collective sans armes, une plongée dans les âmes sensibles.
Figaroscope – Armelle Héliot
La pièce est forte, bien composée, les personnages ont de l’épaisseur et une humanité touchante.
Le Parisien – Sylvain Merle
Un coup de projecteur sur ces femmes à l’ombre que Marjorie Nakache, cofondatrice du Studio Théâtre de Stains, met en scène avec des comédiennes merveilleuses de sincérité.
Les Inrockuptibles – Fabienne Arvers
Un réveillon en prison qui se finit en évasion par le théâtre : c’est le miracle de Tous mes rêves partent de gare d’Austerlitz. (…) Épatantes sont les actrices de Marjorie Nakache qui signe là son deuxième projet avec Mohamed Kacimi.
WebThéâtre – Dominique Darzacq
C’est à l’humanité et la vitalité de ces femmes que la société enterre vives, qui, pour survivre, échapper au monde qui les éteint et les nie, trouvent la force de s’inventer d’autres mondes, usent du rêve ou de l’imaginaire comme moyen d’évasion, qu’il rend hommage à travers une partition subtile où le tragique et la douleur s’habillent de vive comédie. (…) C’est superbe et déchirant !
Politis – Anaïs Héluin
Empreint d’un léger surréalisme et d’absurde […] on passe du comique au tragique […] Le droit de dire, d’être ensemble et d’inventer des alternatives, suggèrent les six excellentes comédiennes du spectacle, appartient à chacun.
La Terrasse – Manuel Piolat Soleymat
Tout ceci apparaît avec profondeur, mais aussi tendresse, pudeur, et même drôlerie, dans le très joli spectacle qu’a créé, le 29 mars, la directrice artistique du Studio Théâtre de Stains. […] Tous mes rêvent partent de Gare d’Austerlitz ne s’enferme jamais dans le pathos. Révèle des beaux moments de vie en clair-obscur. [Les comédiennes] confèrent une grande justesse à cette immersion en milieu carcéral.
Le Figaro.fr – Armelle Héliot
Six personnages, portés avec autant d’intelligence que de sensibilité. […] Mohamed Kacimi excelle à donner de l’épaisseur à ses personnages, une vérité confondante. Il est servi ici par l’engagement profond de Marjorie Nakache, excellente directrice de jeu. […] Chaque interprète défend son personnage avec humanité, esprit, quelque chose d’espiègle par-dessus une sincérité bouleversante.
L’Humanité.fr – Gérald Rossi
Une écriture sensible. […] Drôle et émouvante avec des comédiennes sur le fil. […] Les comédiennes sont toutes justes. De fraicheur et d’intelligence.
Le Monde Diplomatique – Marina Da Silva
[La pièce] est montée comme une comédie et avec une vitalité époustouflante par des comédiennes remarquables. […] Le jeu des comédiennes donne toute son intensité et sa puissance à ce texte – lanceur d’alerte.
La Revue du Spectacle – Jean Grapin
Les comédiennes sont pétulantes, explosives, subtiles. […] Le spectateur ébloui assiste à l’apparition de vrais personnages contemporains, populaires qui choisissent de dissoudre par le rire partagé les murs imaginaires.
Froggy’s Delight – MM
Mohamed Kacimi a composé une superbe partition sur la sororité. […] Une mise en scène au cordeau de l’humanité, de l’émotion et de l’humour. […] Un percutant opus de forme d’uppercut qui va droit au cœur.
Scene Web – Anaïs Héluin
L’exercice de la mise en abyme est réussi avec brio par les six comédiennes. Avec un humour et une énergie qui les mettent à l’abri de tout didactisme et de tout misérabilisme. […] La force du collectif et le pouvoir de la langue, vive et pleine d’inventivité, dessinent une perspective certes semée d’embûches, mais aussi d’espoir. De jeu et de littérature.
SNES – Micheline Rousselet
Elles trouvent en elles de l’humour, de la fantaisie, des rêves qui leur évitent de sombrer et leur parole nous déchire.
RFI – Vous m’en direz des nouvelles !
A partir de 35 minutes et 20 secondes.
Seine-Saint-Denis Magazine – Christophe Lehousse
Par la puissance de son évocation et la justesse de son ton, Tous mes rêves abat le quatrième mur et les trois autres avec.
Studio Théâtre de Stains
19, rue Carnot – 93240 STAINS
Métro Ligne 13 // RER B (La Courneuve) // RER D (Pierrefitte-Stains)
Bus : 150, 252, 255 (arrêt Mairie de Stains)